À propos

Pourquoi ce blog ? Pour me rappeler, principalement. Parce que même si on est très entouré, ce genre d’aventure ne concerne au final que toi. Pour partager aussi, au cas où cela puisse servir à quelqu’un.

J’ai 38 ans, pas d’amoureux depuis longtemps et plus d’homme dans mon lit du tout depuis 2 ans. Ce n’est pas que je sois contre, loin de là. Et je ne dirai pas que toutes mes excuses sont bonnes. Mais quand même, je cumule :

  • Je suis ce que les psy canadiens appellent un « zèbre ». En français on dirait haut-potentiel ou surdouée, mais je n’aime pas trop ces étiquettes là. Celle d’un animal rayé et futé me convient mieux. En tout cas, mesdames je vous jure, ce n’est vraiment pas un argument de vente pour la gente masculine !
  • J’ai beaucoup travaillé. Professionnellement d’abord, puis sur moi, plus récemment. C’était long. Un peu trop du coup.
  • Je vis avec la même bande de potes mecs incluant mon frère depuis 20 ans. En banlieue. Ça limite un peu les opportunités…
  • Je suis la patronne d’une petite entreprise âgée de presque 7 ans qui ne connaissait pas la crise jusqu’à récemment… C’est gourmand en énergie et en temps !
  • On est presque vieux. On ne fait plus la fête que pour les anniversaires et les grandes occasions. On resserre le cercle, le sang neuf se fait rare…

Je continue de faire l’énorme effort d’aller sur Tinder pour tenter de rencontrer quelqu’un mais je sens ma patience (et ma confiance en moi) fondre à chaque fiasco numérique…

Il était temps de faire face à 3 constats :

  • J’ai compris qui j’étais, comment je fonctionne, et ce que je dois faire pour me sentir bien.
  • Une des rares choses qui n’a pas changé depuis mes 14 ans, c’est la certitude que je veux des enfants, que j’ai envie d’être maman. Je pensais encore à l’époque je ferai mon premier à 25 ans avec un papa…
  • Je suis tout à fait capable de pourvoir à mes besoins et à ceux d’un enfant, et je fais ça plutôt pas trop mal d’ailleurs 😉

Bah, voilà. C’est fait.

Ça fait des années que je dis que je ne passerai pas à côté de l’expérience de la maternité. Que, s’il faut, je ferai un bébé toute seule. Une partie de moi continuait quand même à espérer que je trouverai quelqu’un sur la route, bientôt… Ce n’est pas arrivé., en tout cas pas encore.

Par contre, la COVID et son confinement sont passés par là. Et avec eux, l’inactivité pour la première fois depuis des années. Le temps s’est arrêté, mon monde a vrillé sur son axe : plus de responsabilité, plus d’attentes à combler, et plus d’argent qui rentre ! J’ai flippé, je ne maîtrisais plus rien, je m’épuisais en « et si… » et puis j’ai géré l’angoisse. Probablement parce que j’avais la majeure partie des proches en bonne santé et la chance d’avoir un jardin qui demandait des soins.

Les mains dans la terre, j’ai relativisé : je ne pouvais rien faire pour changer la situation, il allait falloir faire avec, et je devais me faire confiance pour trouver des solutions ! En regardant la pelouse pousser, j’ai réalisé que j’avais du temps pour moi, que c’était rare, et que je me devais de le mettre à profit pour faire un truc pour moi.

L’idée a germé, doucement. J’allais le faire, j’allais faire un bébé toute seule.

Laisser un commentaire